Jusqu'où tu t'en vas en
moi
jusqu'où tu me laisses là
une pâle romance déchiquetée, abandonné en lambeaux
isolés
éparpillé en un corps, où je me poursuis ta silhouette
si éloignée en moi, là m'appelle
ici me rappelle
j'ai oublié
où se traverser
Les ruelles intérieures
du désir s'obscurcissent
et se rejoignent toutes l'absoluement impossible correspondant
une architecture martelée noir et sang
en tranchées de boues
saignées du labyrinthe, le corps
semble être le négatif d'un plan secret
dessinant en stigmates ahuries
la clef du désir de mort
De haut en bas au fond d'en face
de moi
je me suis rencontré
revenu du fracas noir éclaboussé
le miroir de ton visage, taillé dans l'os
dans le dos du sang, en bois maché
les gencives édentées
des cils regardés
où m'a vu
deux grands yeux ouverts
Qui - une nuit la croix écartelée
tu ne me passeras pas, ma vie defigurée
- un tombeau au toit étoilé
Quel chant suspendu
aspire mon souffle éperdu m'inspire,
dans dedans ces voutes, cages d'escalier;
chacune de mes côtes courbant le passage
m'oriente à me perdre une lucarne
de vue entrevue quand je tombe
Une pente infinie de tristesse
m'entraine
où je me souviens quand
en moi tu t'en vas jusqu'où
tu pleures si loin en moi
une seule solitude
que j'oublie en toi.
Musique
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de la 2 eme partie