Somedays
I could die of sadness
one day I believe I will die of sadness
for sure I could die of sadness
in slow vertiginous spyral sinks
a slow gloomy cramp tightens
the atrophied space anaesthetizes
the contracted landscape of breathing
shatters breathe
from far away,I have no strength to the end,breaks me down inside all
things
in a landslide subsides
the drowned horizon where I could meet
when it slows down an exhaustion of all existing
a frozen precipitate of whitened cotton pain
a collapsing of no substance forgets me
in a hardened cold desert dries
before I could feel
a grey soul appears
in the fog of existing
a gray soul stands out
in the mist of existing
a ghostly wall of existing
like I don't feel that I feel
maybe who is there
Yes I believe I could die of sadness
anyway I believe we always die of sadness
of a hardened distance, a dried sadness
of a hardened distance,a forgotten sadness
If time keeps me away from the well of any pure night
if time dries my life of all trus night
if life is nothing but the time to go away from any naked well
death will strip me the night to the whole swallowed up day
in stray gleams the sens of stream
runs away
damed,stagnant a lake dies the eye
hoped to be seen
the blind moon of a thousand sore arms
rocks me,the swooned absence
a hundred thousand shine who regret me,who regret me
under the bridge digged in me
a bark of sorrows makes me vacant
my heart grated on the rocks
floating the drowned carried away promisses
In whipping waves the hollow
the swallowed up whishes carried off
burst my heart bathed in
a distant crown set whithout tears
tapered,glttered of vast
stuck here everything I am abandoned
I feel I am recovering
(a black energy)
down to what slope are the waters inclined
(an immemorial sinking)
down to what sadness can I be bowled over
(the low sky inclining dark overflowed)
down to what slope rise out of waters
(a black gobbled of harried froth)
in a collar of strangled comets
grips me outside
a crown cried beauty
who had promised me this hanging
horizons
life offered ditched a wasted youthness
hollowing itself like the always stretched waiting
who would have promised me a dead
star
her fall through the streets followed
only exist me a secret gone
who could promise here empty and
gone
anguish burrowing me an impregnable castle
the world only a jail in which to venture
but who had promised me these skyes
all gone
gripping me through cities grooved in the body
in a way to dipeople me the life of any love embodied
who could promise never to forget
this infinite sadness
knowing it's bound to be forgotten
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Certains jours je pourrais mourir de tristesse
un certain jour ,je crois que je mourrai de tristesse
oui c'est certain que je pourrais mourir de tristesse
en lentes spirales vertigineuses coule
un lent étau de grisaille, se resserre
l'espace atrophié, m'anésthésie
le paysage contracté de la respiration
se brise le souffle.
d'au loin je n'ai pas la force de la fin - m'effondre à l'intérieur
toutes les choses
en un glissement de terrain s'affesse
l'horizon noyé où je pourrais me rejoindre
quand se ralentit d'un épuisement de toute existence
une précipitation gelée en coton de douleur blanchie
un éboulement de pas de matière, m'oublie,
dans un froid désert durçi qui s'assèche,
avant que j'aie pu sentir
une âme grise apparait
dans le brouillard d'exister
une âme grise se détache
dans la brume d'exister
un mur fantôme d'exister
comme je ne sens pas que je sens
peut-être,qui est là
Oui je crois que je mourrai de tristesse
je crois que de toute façon on meurt toujours de tristesse
de l'éloignement durçi de la tristesse qui s'assèche
de l'éloignement durçi de la tristesse qui s'oublie
si le temps m'éloigne du puit de toute nuit pure
si le temps m'assèche la vie de toute nuit vraie
si la vie n'est que le temps de s'éloigner de tout puit nu
la mort me déshabillera la nuit au plein jour englouti
dans les reflets égarés s'enfuit le sens
du courant
barré,stagnant,un lac meurt l'oeil
esperé d'y voir
la lune aveugle de milles bras endoloris
me berce,l'abscence évanouie
cent mille luit qui me regrette,qui me regrette...
sous le pont creusé en moi
me vaque une barque de douleur
me raclant le fond du coeur d'une pierre sombrée
flottant noyées les promesses emportées
en vagues fouettant le creux
emmenées les espérances englouties
me crèvent le coeur innondé
d'une couronne lointaine sertie sans larmes
effilées scintillées du vaste
planté içi tout m'est abandonné
je sens je retrouve
une énergie noire
jusqu'à quelle pente s'inclinent les flots
(un engloutissement immémorial)
jusqu'à quelle tristesse je peux être sombré
(le ciel bas s'inclinant noir débordé)
jusqu'à quelle pente surgit des flots
(une noire aspiration d'écume ravagée)
un collier de comètes étranglées
m'étreint dehors
une couronne pleurée la beauté
qui m'avait promis ces horizons suspendus
la vie offerte fossoyée une jeunesse dévastée
s'évidant comme l'attente, toujours tendue.
qui m'aurait promis une étoile morte
de par les rues poursuivie sa chute
m'existe seulement içi, un secret en allé.
qui pourrait promettre, içi vide et passé
à me creuser d'angoisse une imprenable forteresse
le monde une geôle pour s'aventurer.
mais qui m'avait promis ces cieux tous partis
m'étreignant des cités, creusées dans le corps
jusqu'à
me dépeupler la vie de tout amour incarnable
qui pourrait promettre ne jamais s'oublier
cette tristesse sans fin
de se savoir condamnée à bientot être oubliée
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